Pictures provided by: DidierF
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◊ 2015-09-24 18:02 |
Une rareté, ce film français d'Emil Edwin Reinert,![]() Les dialogues sont de Pierre Laroche sur un scénario de Jacques Laurent d'après son roman "La Mort à boire". La musique très correcte (un ou deux thèmes entêtants se disputent la bande-son) est de Joe Hajos, la photo impec' est de Marcel Grignon, et le tournage, quand pas en extérieurs authentiques à Paris, à Fontainebleau et en forêt, a eu lieu aux Studios de Paris-Billancourt. En tête d'affiche, Henri Vidal, Maria Mauban et Françoise Arnoul (abonnée aux scènes dénudées à l'époque). Mais il y a beaucoup de monde connu derrière : Robert Dalban, le flic sévère mais juste, Pierre-Louis le journaliste pourri et Micheline Francey sa femme pas méchante mais légère, Jean Hébey le patron de boîte et indic', Margo Lion son épouse du même métal, Louis de Funès, Paulais pète-sec, Maffre, Hilling, Gabrielle Fontan la vieille folle, Georgette ANys, Paul Faivre, Nadine Tallier à poil (au moins, elle ne parle pas), et dans une extraordinaire composition de fétichiste méchant, Jean Tissier : ![]() (on le voit ici avec Maria Mauban). L'histoire est atroce : c'est un enchaînement même pas invraisemblable de coups de pas de chance, entre réactions de méchants, mauvaises réactions d'un gentil, incompréhensions, situation envenimée sciemment (le journaliste est le pauvre type à peu près intégral, dans ce film). Bref, Henri Vidal, jeune homme un peu sauvage, et à la tête près du bonnet, se voit soudain accusé, à partir de rien, d'avoir participé à un hold-up. Il fuit, puis fuit, puis fuit, puis meurt. Non sans avoir tué deux personnes, par, euh, inadvertance pour l'une (Maria Mauban, pute au grand cœur), pus bien volontiers pour l'autre (l'odieux Jean Tissier). Au milieu de ça, la petite amie, Françoise Arnoul, elle aussi victime des circonstances, tombe de plus en plus bas. On dirait une espèce de concours de noirceur mais le problème est qu'à peu près rien n'est invraisemblable dans ce film, entre les faux témoignages sincères, la recherche du sensationnel par un journaliste en mal de copie et de succès, le je-m'en-foutisme d'un grand nombre, et l'esprit buté du héros. En somme, malgré le jeu très limité du beau Henri Vidal (il ne lui faut pas avoir à exprimer une grande palette de sentiments pour que ça passe bien, comme, dans deux genres très différents, Les maudits, 1947, de René Clément, ou Voulez-vous danser avec moi ?, 1959, Michel Boisrond), malgré aussi quelques longueurs très "sexploitation" (danseuses nues, chanson de Françoise Arnoul — doublée, d'ailleurs), le film est très prenant, et à mon goût, très réussi. Et parfaitement ignoré aujourd'hui. ![]() Very noir —sometimes shot in a beautiful daylight— movie, served by excellent Maria Mauban and Jean Tissier, and a very good story. ![]() (The last frame.) Bit of trains and tramways/streetcars: ![]() ![]() -- Last edit: 2015-09-24 18:49:02 |
◊ 2015-09-24 18:07 |
Other vehicles let aside, A convertible: ![]() ![]() A Peugeot Taxi: ![]() ![]() A (probable) CCKW: ![]() A French bus: ![]() ![]() |
◊ 2015-09-24 19:15 |
"Les cars verts" ? |
◊ 2015-10-16 21:40 |
Ah pardon. Oui, "Les cars verts", LVCDC. Tu penses qu'il y aurait quelque chose à creuser de ce côté-là ? C'est un autocar bien plus qu'un autobus. |
◊ 2021-03-06 11:00 |
Intéressante Motrice CIMT N°13 de la Compagnie de Tramways de Fontainebleau (CTF), livrée en 1913. Le réseau sera fermé définitivement 3 ans plus tard (dernier voyage 31.12.53)… La France avait fait le choix du "tout bagnole" déjà… et c'était pas fini. |
◊ 2021-03-06 17:25 |
C'est encore un bon vieux Chausson APH47 de première série. ![]() |