Pictures provided by: DidierF
Also known as:
Author | Message |
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◊ 2016-01-02 17:49 |
Monsieur Dider could you ask about this on french construction forum ? /vehicle_769826.html /vehicle_868770.html /vehicle_660469.html |
◊ 2016-01-02 19:05 |
Pas mal de choses à dire sur d'Augusto Genina que je dirai plus tard ici-même… ou un peu plus loin. … mais d'abord une page des laissés pour compte. -- Last edit: 2016-01-07 11:51:09 |
◊ 2016-01-02 19:17 |
The left-overs, some being possibly recognizable, hence getting their own page. 00:02:50 a (probable) convertible, maybe the Citroën seen later 00:06:29 a truck made by Renault or Latil 00:06:55 a big convertible 00:07:02 a landaulet … and a very interesting and still unknown three-wheeler, even for Charge Utile which says the tramsport company Calberson could have had Ducom three-wheelers; then this one could be one of them: 00:14:20, 21 and 22. -- Last edit: 2016-01-02 23:27:50 |
◊ 2016-01-02 22:32 |
et des photos de Miss Europe 1930 peut-être? |
◊ 2016-01-02 23:21 |
Ah merci de me rappeler à l'ordre, sixcyl. Donc… Ah, tiens, cédons un peu à la paresse : il y a ici, sur L'@aide-Mémoire, un article très intéressant d'Armel de Lorme à propos de Prix de beauté (Miss Europe). Et on trouve beaucoup de choses (ce film semble avoir inspiré les reviewers) sur IMDb. De tout, et aussi, fatalement, une petite dose de n'importe quoi péremptoire et faux. Non, ce n'est pas Édith Piaf qui chante à la fin (à l'époque, elle ne devait même pas imaginer qu'elle enregistrerait un jour), non, la société cinématographique qui propose un contrat à Lucienne (Louise Brooks) ne fait pas du muet et du parlant, mais des "films sonores et parlants", et non encore, il n'y a guère de meilleur film français parlant "à cette époque" (c'est à dire au tout début du parlant en France, une époque qui ne va pas au-delà de 1931 pour ses balbutiements). Pour autant que je le comprenne, le film a d'abord été tourné en muet puis doté d'une bande-son. Il m'apparaît qu'il devait dès le début être diffusé en sonore là où c'était possible. Et dans l'ensemble, le doublage m'a paru bon — dans la limité où les personnages sont supportables, ce qui n'est pas tellement le cas pour les personnages masculins, spécialement pour H. Bandini (dit Augusto Bandini ici et là, et qui à l'entendre me paraît être doublé par Henri Crémieux). L'homme de Lucienne, André (Georges Charlia), est un jaloux pathologique dont le portrait n'est pas mal vu. Le reste des mâles est dessiné à peine plus que par silhouettes (Gaston Jacquet le duc, Jean Bradin le prince, Yves Glad le maharadjah). Il reste le reste : un scénario qui va de l'étude d'un milieu ouvrier jusqu'au mélodrame (d'aucuns disent que se succèdent ici les idées scénaristiques de René Clair — qui se voit crédité de l'idée du film au générique — pour la première partie, comédie populiste, et de Georg Wilhelm Pabst pour la seconde), un rythme effréné, et Louise Brooks dont la présence est hypnotisante. Elle capte toute l'attention de la caméra, et le spectateur ne peut pas se détacher d'elle. On l'entend chanter une petite romance (dont Jean Boyer a co-signé les paroles), et L'@aide-Mémoire nous donne un lien que je me dépêche de coller ici. J'y ajoute les paroles pour que vous puissiez vous faire un karaoké, puisque je vous sais tous terriblement fleur bleue : www.youtube.com/watch?v=KLUYHfW61Zk ♪ Ne sois pas jaloux, tais-toi Je n'ai qu'un amour, c'est toi Il faut te raisonner, Tu dois me pardonner Quand un autre me dit que je suis belle Les aveux les plus flatteurs N'ont jamais troublé mon cœur Je te reste fidèle C'est plus fort que moi Je n'ai qu'un amour, c'est toi ♫ C'est en fait Hélène Regelly qui chante — et qui double Louise Brooks. (Et, encore une fois, je trouve ce travail très correctement fait.) At the turn of silent/talkie, this movie has all the qualities of the late silent movies, and already some of the coming talkies. And some other redeeming features of its own: people at work, trains, linotype, cars, exteriors, speed, documentary about popular Paris in 1930, and some brilliant moments of cinematic invention (the last sequence). Some let-downs too, naturally: slow and hesitating acting by the male casting is the most blatant. But the two-films-in-one impression is not annoying at all. It comes with the story, a comedy turning bitter pretty soon (the sequence at the fair) and going into melodrama after the high-light of the concours de beauté, until the fatal exit. I have to confess that it was the first time I saw Louise Brooks. And only now I can understand the lasting memories she left on movie buffs. Tourné en extérieurs à Paris et à San Sebastian, et en studios à Joinville-le-Pont. Edmond T. Gréville était assistant de Genina — lequel s'avère être un metteur en scène très intéressant. -- Last edit: 2016-01-02 23:24:16 |