Pictures provided by: DidierF
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◊ 2015-02-06 17:18 |
Jean Devaivre, entre autres idées originales, nous donne le générique de son film à la fin…![]() … et la scène toute finale de l'histoire au début du film : ![]() … avec d'ailleurs une dépanneuse ![]() ![]() Mais quel film ! Je l'avais découvert, comme beaucoup de cinéphiles, grâce à une émission de Bertrand Tavernier à la télé, où le réalisateur lyonnais, probablement en pleine préparation de Laissez-passer, avait fait projeter deux films de Devaivre — l'autre étant La ferme des sept péchés, magnifique mais sans bagnole, et donné la parole à Jean Devaivre, qui fut assistant de Maurice Tourneur avant de passer à la réalisation. Ce film se distingue par un rythme absolument frénétique, des fausses-pistes dans tous les sens, l'humour parfois noir des situations et des dialogues, l'accumulation rigolarde des poncifs du feuilleton, une rivalité amoureuse, un scénario abracadabrant, et assez de péripéties pour remplir quatre épisodes d'une "mini-série" d'aujourd'hui. Tout n'y est pas parfit, bien sûr, et la musique constante de Joseph Kosma fait partie des rares points noirs. Mais quel plaisir de filmer et de raconter une histoire, quel amour des acteurs qui, des plus grands aux plus obscurs, ont tous droit à au moins une "grande scène". La part du lion à Paul Meurisse et Jean Tissier, ![]() accessits à la charmante Micheline Francey et à Pierre-Louis, ![]() Pierre Renoir toujours aussi dense et intense, ![]() Debucourt, Junie Astor, Gilbert Gil, … et Bever et Brochard, ![]() … et Palau, Debucourt, Arthur Devère, Madeleine Suffel, Marcel Pérès, Sinoël, … et Mady Barry imprécatrice, ![]() … et Geneviève Morel, dans le film la cuisinière des Pescara, ![]() … jusqu'à cette séduisante créature dont j'ignore le nom, ![]() … tous participent à cette fête du cinéma populaire qui mérite d'être redécouvert. 'Frantic' is the word to qualify the rythm of this movie, lead at the fastest pace, full of wit in dialogs and situations, black humour, tongue-in-cheekness, overfilled with red herrings. A real treat for the actors —none of them being left without lines, and of the best kind— and above all a treat for the spectator. Jean Devaivre could do it, he did it. I love this movie. |
◊ 2015-02-06 22:05 |
Excellent! ...envie de voir ça, on sent l' influence d'un Maurice Tourneur dans l'utilisation de décors en extérieur... ![]() -- Last edit: 2015-02-06 22:06:04 |