Pictures provided by: DidierF
Also known as:
Author | Message |
---|---|
◊ 2016-02-07 12:25 |
Eh bien, mais qu'est-ce que tu nous as fait là, John Guillermin, petit canaillou ? Well, I shouldn't complain. Of the, say, versatile John Guillermin, the second movie I upload here is even better than the first, Guns at Batasi, which was entertaining and generally well acted, at least. Here we have a novel "Rapture in my Rags", by Phyllis Hastings, a 'screen treatment' (whatever this can be) by Ennio Flaiano, and then the screenplay by Stanley Mann. A story of coming of age complicated by the fact that it concerns chiefly a girl, 15 year old, who is rather, er, disturbed. And who finds no less than an accidental murderer on the loose to make her, at least for a brief moment, take contact with reality and adulthood. With that, an angry and bitter father, a luscious au pair, an escape to a quite unfriendly Paris… and a quite contrived, or extremely cliché-ed, ending (those French gendarmes are pure blood-thirsty killers it seems, once again). But, apart from the ending and two or three longish moments, the rest is an absolute treat, really. It owes much to the sound (I'm talking about sound, detailed and treated as it has to be, with great care, not of the score signed Georges Delerue, in his most frequent pseudo-classic mode), it owes even more to the image (of a stupefying beauty, signed by Marcel Grignon—yes it's an American movie but the crew is mainly French) and, last but not least, it owes to the cast. Dean Stockwell, Gunnel Lindblom, Melvyn Douglas, and above them all, Patricia Gozzi, are great. Que Patricia Gozzi soit un nom quasi disparu de toutes les mémoires est un vrai scandale. Notez, je lis sur sa fiche wikipedia qu'elle s'est mariée et s'est consacrée à l'élevage de deux lardons, ce qui, ma foi, est un choix parfaitement honorable. Peut-être n'y a-t-il pas scandale, après tout. Peut-être qu'il suffit que les cinéphiles se rappellent l'éclatante jeune, très jeune actrice, qui avait déjà touché mon petit cœur dans Recours en grâce de László Benedek (1960), qui était ensuite simplement époustouflante, bouleversante et tout et tout dans Les dimanches de Ville d'Avray de Serge Bourguignon (1962) et à qui on fait faire des choses, ici, que bien peu d'actrices chevronnées auraient pu assumer (rien de scandaleux, je veux dire, de scabreux, mais une exigence manifestement satisfaite de donner tout ce qu'on a dans un rôle à la limite de la folie). Son duo avec Stockwell, malgré certains moments que j'aurais filmés autrement (rhôâ, l'aut', pour qui qu'i's'prend ?!), taisez-vous, son duo, disais-je, est extraordinaire. Le pire, c'est que ce chant d'amour est aussi extraordinaire dans la retenue ! Enfin, j'veux dire, c'est pas le pire, c'est le meilleur. Enfin bref. Je parle, je parle, pour essayer de m'en remettre. Une belle plante (Gunnel Lindblom), rien que pour vos yeux. Quant aux photos de Patricia Gozzi, je me les garde pour moi. (Les extérieurs sont faits en Côtes du Nord et à Paris, les intérieurs aux Studios Éclair d'Épinay-sur-Seine.) |