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◊ 2014-10-20 14:36 |
Je m'en tiendrai à 20 véhicules pour ce film de Jean-Pierre Mocky basé sur un roman (je crois) de Fredric Brown. C'est du Mocky "3ème période", avec comme dans Chut! par exemple, des moments qui suscitent le plus pur ahurissement chez le spectateur moyen (catégorie à laquelle j'appartiens, sans penser devoir m'en flatter). Bouche bée, on regarde ça… et on sourit, parce que, tout de même. L'histoire est très bonne, celle d'un tueur de femmes — dont le mobile des actes est à chercher dans un lointain traumatisme d'enfance — qui est sur le point de se faire poisser. Le tueur, c'est Michel Serrault : Mais le cabotin en roue libre, pour un dernier tour de piste, c'est Michel Simon : Ils sont secondés par une équipe d'histrions de haute volée, au premier rang desquels Évelyne Buyle et Jean Le Poulain, grandioses. Au milieu de tout ça, il en est qui pourtant en impose plus que les autres, à mon avis : Michel Galabru, le plus ahurissant gaspillage du cinéma français. Je recommande donc, si je puis me le permettre, la vision de ce film. Oh, et c'est ma 400ème contribution pour IMCDb ! Well, since it's my 400th contribution for IMCDb, I leave the page with two goodies for rjluna2, traffic lights in the night, early 1975, Paris, Canal Saint-Martin, before the place became posh: The movie by itself is a crazy murder comedy, much worth a sight. The vehicles, well… Bunch of regulars. Allez, pour la route : |
◊ 2014-10-23 22:04 |
Hep-hep-hep! 8 (eight!) French vehicles are still to be dated here! |
◊ 2016-01-05 03:50 |
Voilà ce que je disais à propos de Michel Galabru, il y a quelques mois. Michel Galabru est mort la nuit dernière, à 93 ans. Je ne sais pas si c'est un bon âge pour mourir. Il est difficile de réfléchir à ces questions, alors d'y répondre, hein… Mais Michel Galabru, c'est 290 films ou téléfilms ou séries télé. Et au milieu de dizaines d'invraisemblables merdes, quelques moments ou rôles d'une tenue à couper le souffle, ainsi M. Mancheron dans Une semaine de vacances, ou le pauvre Villiers de L'ibis rouge sur la page duquel nous sommes, et bien sûr le sergent Joseph Bouvier, traqué, arrêté puis piégé par le juge Rousseau (Philippe Noiret) dans l'immense Le juge et l'assassin de Bertrand Tavernier, un rôle qui aura certainement fait savoir à beaucoup quel immense acteur se cachait derrière le clown des productions fauchées qui furent le plus souvent son lot. Nous avons de la peine, nous qui l'aimions. Il vient maintenant rejoindre le théâtre d'ombres de nos mémoires où nous le ferons jouer à volonté, jusqu'à ce que nous aussi disparaissions. |