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◊ 2014-07-26 04:26 |
de Maurice Tourneur. Un des trois "Maigret" de la Continental avec Albert Préjean dans le rôle (les deux autres étant "Les caves du Majestic" et "Picpus", réalisés par Richard Pottier). Préjean n'est pas un vrai Maigret mais plutôt l'idée qu'on vend au public d'un détective "à l'américaine". Ça se laisse voir, entre autres pour la touchante et rare Santa Relli, et l'excellent et trop bref Yves Deniaud. Je suppose que la décapotable Renault est une Viva Grand Sport, je n'en suis pas sûr. En le revoyant… L'air de rien au départ, c'est un des Maigret les plus noirs qui soient. Malgré les moments de 'comic relief' généreusement distribués (via Gabriello, convenu, Luce "sauf vot' respect" Fabiole, et Marcel Carpentier en Dr. Pierre, entre autres) au long du film, Albert Préjean, le visqueux Jean Brochard, Germaine Kerjean bien sûr, et la belle et poignante Santa Relli donnent, sous la direction rigoureuse de Maurice Tourneur, une des histoires les plus sordides et désespérées qu'on puisse voir sur les écrans de 1944, à mille lieues de ce qu'en dit la recension imbécile que fait du film une certaine Cécile Mury de Télérama. Ce film mérite grandement d'être vu et revu. -- Last edit: 2018-05-11 18:28:23 |